
SoC, Android, BrightSign ou OS personnalisé: plongée approfondie dans les players d’affichage dynamique
Par Florent Mondoloni, co-fondateur de Disign
La base de tout déploiement d’affichage dynamique repose sur les écrans (LCD, LED, etc.), mais le player est souvent l’un des composants les plus sous-estimés, pourtant critique, de toute l’architecture.
Chez Disign, nous développons à la fois notre propre logiciel d’affichage dynamique et une stack matérielle personnalisée. Nous sommes en contact permanent avec les fabricants d’écrans, ce qui nous donne une vision privilégiée de l’ensemble de l’écosystème. Notre application tourne sur une large gamme de plateformes, ce qui nous permet d’analyser en profondeur les forces et les limites de chacune.
Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon concret des avantages et inconvénients des principales catégories de players actuels : écrans SoC, appareils Android, players professionnels comme BrightSign et solutions à OS dédié comme celle que nous avons développée chez Disign. Que vous déployiez 10 écrans ou 10 000, choisir le bon player est essentiel pour garantir scalabilité, stabilité et pérennité.
1. Écrans SoC : de la simplicité… à un coût caché
Les écrans System-on-Chip (SoC) promettent une installation d’affichage dynamique simplifiée : pas besoin de player externe, moins de câbles, installation plus rapide. Sur le papier, cela semble idéal : des écrans avec processeur et mémoire intégrés capables de faire tourner une application d’affichage. En pratique, cependant, ils présentent des limitations techniques majeures, souvent invisibles dans les brochures marketing.
Chez Disign, nous avons testé en profondeur les SoC des grands fabricants comme Samsung (Tizen) et LG (WebOS). Voici ce qu’il faut vraiment savoir avant d’opter pour cette stratégie.
Systèmes embarqués figés : ce que vous achetez est déjà obsolète
La plupart des écrans SoC professionnels tournent avec des moteurs web âgés de 2 à 4 ans au moment de leur commercialisation. Ce n’est pas un bug, c’est le fonctionnement de l’industrie. Les technologies embarquées sont gelées environ deux ans avant la sortie pour permettre le développement, la validation, les certifications et l’industrialisation.
Prenons l’exemple de Samsung Tizen :
- En 2025, les derniers écrans professionnels de Samsung utilisent toujours :
- Un moteur web Tizen basé sur Chromium v94
- Chromium 94 a été publié en août 2021
- Spécifications Web Engine de Samsung SmartTV
Cela signifie que lorsque vous achetez un écran SoC neuf en 2025, le moteur qui affiche votre contenu date en fait de 2021, et ses standards web sont figés à cette époque.
Et ce n’est que le début.
Pas de mises à jour majeures : ce que vous achetez, vous le gardez
Ces écrans ne reçoivent pas de mise à jour majeure du firmware ou du moteur web. Le système embarqué peut recevoir des patchs de sécurité, mais ils sont :
- Souvent manuels
- Via clé USB
- Ou via une plateforme payante de gestion à distance
- Non garantis sur toute la durée de vie du produit
Cela crée une dette technique importante. Un écran peut être utilisé pendant 3 à 5 ans, mais son moteur web aura 7 à 9+ ans lors de sa mise au rebut.
Essayez d’ouvrir un site moderne sur Chrome version 2016, et vous comprendrez vite le problème.
Problèmes de compatibilité : certaines fonctionnalités web cesseront de fonctionner
L’affichage dynamique moderne s’appuie souvent sur :
- Sites web embarqués
- Cartes interactives (Google Maps, etc.)
- Plateformes de streaming (YouTube, Vimeo)
- Applications web responsives
- Interfaces tactiles
Ces contenus utilisent des standards web récents comme JavaScript ES6/ES7, CSS moderne, WebAssembly, accélération GPU. Des moteurs obsolètes comme Chromium 94 ne les interprètent plus correctement, avec des bugs d’affichage, des lenteurs ou des crashs.
Si votre stratégie repose sur du contenu web dynamique, le SoC vous limitera plus tôt que prévu.
Goulots de performance : écrans 4K, apps en 1080p
Même si ces écrans sont vendus comme compatibles 4K, les applications de digital signage tournent souvent en Full HD (1080p) à cause de :
- Performances CPU/GPU limitées
- Mémoire partagée entre OS et application
- Contraintes thermiques et énergétiques
C’est particulièrement vrai pour les écrans Samsung Tizen ou LG WebOS, où les apps HTML5, vidéos et animations peuvent ralentir ou buguer au-delà d’un usage basique.
Le problème vient aussi du hardware figé : impossible de le remplacer par un modèle plus puissant. Vous êtes limité par ce que le SoC peut faire.
LG WebOS : mêmes problèmes, autre philosophie
La plateforme WebOS de LG suit une logique similaire. Leurs spécifications sont disponibles ici :
Elle souffre des mêmes limitations : pas de mises à jour majeures, performances limitées, moteur web obsolète dès l’achat.
Et demain ?
Il existe quelques signaux faibles indiquant que les plateformes SoC professionnelles pourraient se rapprocher des plateformes Smart TV grand public, qui :
- Ont un App Store
- Reçoivent des mises à jour plus fréquentes
- Sont orientées utilisateurs finaux
Cela permettrait :
- Une installation plus facile via App Store
- Des moteurs web plus récents et maintenus
Mais cela reste hypothétique. Les divisions B2B et grand public sont encore très séparées dans leur approche. En attendant, il vaut mieux planifier avec les contraintes actuelles.
Résumé : Avantages et inconvénients des SoC
Avantages | Inconvénients |
---|---|
Installation propre (pas de player externe) | Moteur web obsolète dès l’achat |
Coût matériel réduit | Aucune mise à jour majeure du firmware |
Moins de composants à gérer | Incompatibilité à long terme avec le web moderne |
Faible consommation électrique | Problèmes de performance, surtout en 4K |
Suffisant pour contenu simple (images/vidéos) | Risqué pour contenu dynamique ou interactif |
Les écrans SoC sont une bonne solution pour démarrer rapidement, sans complexité de setup ni matériel supplémentaire. C’est une expérience plug-and-play qui plaît dans les projets rapides.
Cependant, si vous vous retrouvez plus tard limité par les technologies embarquées ou si votre logiciel de digital signage cesse de supporter certains SoC, vous pouvez très simplement passer à un player externe. Cela vous permet de conserver l’écran et de débloquer plus de puissance, de compatibilité et de souplesse via un appareil dédié.
2. Android et ses dérivés : flexibilité avec des nuances
Android est aujourd’hui l’une des plateformes les plus utilisées pour l’affichage dynamique. Sa nature ouverte, la large disponibilité matérielle et l’écosystème massif de développeurs en font une option séduisante, mais non sans limitations ni particularités architecturales.
Chez Disign, nous avons travaillé en profondeur avec tout l’écosystème Android : des écrans professionnels et tablettes aux box Android TV et même aux appareils Fire OS. Dans cette section, nous analysons les différentes familles d’appareils Android pour l’affichage dynamique, avec un regard technique et opérationnel.
Écrans Android : verrouillage constructeur, mais quelques avantages
De nombreux écrans professionnels (ex. Sony, Philips, BenQ) intègrent aujourd’hui Android, soit Android TV, soit une version personnalisée d’Android adaptée à la signalétique. Si la version d’Android est souvent figée en usine, un avantage important subsiste : Google Play Services et Chrome peuvent être mis à jour indépendamment.
Cela signifie que :
- Même si votre appareil tourne sous Android 9 ou 10…
- Vous pouvez toujours recevoir des mises à jour du moteur Chrome via le Play Store
- Cela permet à votre application d’affichage dynamique de rester compatible avec les technologies web modernes plus longtemps
Contrairement à Tizen ou WebOS, où le moteur de rendu web est figé avec le firmware, Android permet une évolution dissociée entre le système et les couches applicatives.
Cet avantage s’applique surtout aux applications construites avec des technologies web (HTML, CSS, JavaScript). Si votre application est entièrement native (Java/Kotlin), vous serez toujours limité par la version de l’API Android.
Chez Disign, par exemple, nous prenons en charge Android à partir de la version 7 pour notre application Android d’affichage dynamique. Cela nous permet de couvrir un large éventail d’appareils, même anciens, tout en garantissant la stabilité et la prise en charge de fonctionnalités modernes.
Avantages
- Accès au Play Store pour une installation et des mises à jour facilitées
- Mises à jour de Chrome indépendantes de la version Android
- Les apps WebView restent modernes plus longtemps
- Prise en charge des écrans tactiles, capteurs et périphériques
- Intégration facilitée pour les cas d’usage interactifs
Performances et limites de résolution
Cela dit, de nombreux appareils Android, en particulier ceux intégrés aux écrans professionnels, subissent des limitations matérielles :
- Processeurs peu puissants (souvent des ARM milieu de gamme)
- Mémoire limitée, partagée avec le système
- Chauffe thermique et absence de refroidissement actif
Résultat : même avec des écrans 4K, les applications d’affichage tournent souvent en 1080p, faute de ressources suffisantes. C’est aussi le cas sur certaines tablettes ou dongles Android non conçus pour une lecture haute résolution en continu.
Donc, si Android offre une meilleure compatibilité, ne vous attendez pas à des animations fluides ou à une vidéo 4K sans à-coups, sauf si vous utilisez un appareil externe haut de gamme.
Sécurité et mode kiosque : rôle des MDM
Un point fort d’Android est sa suitabilité pour les affichages interactifs : bornes tactiles, tablettes, kiosques. Mais cela pose aussi des problèmes de sécurité :
- L’utilisateur peut quitter l’application
- Accéder à l’interface système
- Ou détourner l’usage de l’appareil
La solution : Android prend en charge le mode kiosque via des plateformes MDM (Mobile Device Management).
De nombreuses solutions d’affichage dynamique gèrent elles-mêmes la couche MDM, offrant une alternative légère aux MDM traditionnels. Dans notre cas, nous n’avons souvent pas besoin de toutes les fonctionnalités complexes (gestion multi-apps, provisioning avancé, etc.). Un système simplifié axé sur le verrouillage d’app, le mode kiosque et les mises à jour à distance suffit.
Mais une limite importante subsiste…
Limite AMAPI : Android TV est exclu
L’Android Management API (AMAPI) de Google est désormais le standard des solutions MDM. Elle permet de gérer à distance les smartphones et tablettes Android. Mais :
Au moment de la rédaction de cet article, AMAPI ne prend pas en charge Android TV.
Ce qui implique :
- Impossible de verrouiller à distance les appareils Android TV
- Les anciens systèmes basés sur DPC sont obsolètes
- Il n’existe aucune méthode officielle pour appliquer un mode kiosque ou une liste blanche d’apps sur Android TV avec MDM moderne
Pour un affichage interactif basé sur Android TV, cela représente un gros risque. Certains fournisseurs MDM ont développé des solutions propriétaires de contournement, mais leur efficacité varie et nécessite souvent une configuration manuelle.
Je ne peux pas me prononcer sur la robustesse de ces approches, ne les ayant pas testées personnellement.
Box Android, sticks et appareils Google TV
La flexibilité d’Android dépasse les écrans intégrés. Vous pouvez faire tourner une app de signalétique sur :
- Box Android TV (ex. Nvidia Shield, Xiaomi Mi Box)
- Sticks Google TV (ex. Chromecast avec Google TV)
- Appareils AOSP
- Fire OS (voir plus bas)
Points de vigilance
- Privilégier les appareils avec Play Store pour faciliter les mises à jour
- Éviter les box bas de gamme sous AOSP (pas de Google Services, pas de mises à jour Chrome ni support MDM)
- Ne pas utiliser d’appareils rootés : instables et peu sécurisés
Pour installer une application, une connexion à un compte Google est souvent requise, ce qui devient un défi opérationnel à grande échelle sans MDM.
Fire OS et Fire TV Stick d’Amazon
Le Fire OS d’Amazon est un dérivé d’Android, utilisé sur les Fire TV Stick et appareils Echo. Il n’intègre pas le Play Store, mais dispose de l’Appstore Amazon, où l’on retrouve de nombreuses applications de signalétique, dont Disign.
Cela rend Fire OS pertinent pour les projets à budget restreint :
- Faible coût
- Installation simple
- Disign disponible sur Amazon Appstore
Fire TV Stick pour la signalétique
Amazon a lancé une version spécifique à l’affichage dynamique, pour l’instant disponible uniquement aux États-Unis :
- Optimisée pour les usages signalétiques
- Intègre une interface MDM Amazon
- Gestion centralisée à distance
C’est une piste prometteuse pour les contenus légers. Mais en raison de sa disponibilité régionale et du peu de recul à long terme, cela reste une solution de niche pour le moment.
Résumé : Avantages et limites d’Android
Avantages | Limites |
---|---|
Large disponibilité matérielle (téléphones, tablettes, TV, sticks) | De nombreux appareils tournent sur d’anciennes versions d’Android |
Mises à jour Chrome/WebView indépendantes | Android TV ne prend pas en charge MDM moderne (AMAPI) |
Excellent support pour les interfaces tactiles et interactives | Performances variables selon les modèles |
Bon support de gestion à distance (sur téléphones/tablettes) | Nécessité d’un MDM externe pour la sécurité |
Fire OS propose des alternatives économiques | Pas de Play Store, dépendance au cycle Amazon pour les mises à jour |
Conclusion sur Android
Android offre un éventail d’options extrêmement large : des bornes interactives puissantes avec tablettes durcies et verrouillage MDM, jusqu’aux sticks HDMI bon marché pour du contenu simple.
Mais sa flexibilité implique aussi que chaque appareil doit être évalué avec attention :
- Utilise-t-il le Play Store ou une version AOSP ?
- Peut-il être sécurisé en mode kiosque et est-ce nécessaire si l’écran n’est pas accessible ?
- Ses performances sont-elles suffisantes pour votre type de contenu ?
Sans vigilance, Android peut devenir aussi fragmenté et problématique que les plateformes SoC obsolètes. Mais bien utilisé, il reste l’un des écosystèmes les plus puissants pour l’affichage dynamique, en particulier pour les expériences interactives et dynamiques grâce à son accessibilité et à la variété d’appareils abordables.
3. Players professionnels : du matériel dédié pour la stabilité et le contrôle
Les players externes professionnels sont souvent plus puissants, offrent davantage de fonctionnalités et permettent des mises à jour du firmware plus aisées.
Dans cette section, nous examinons deux sous-catégories principales :
- Matériel professionnel fourni par des fabricants spécialisés (ex. BrightSign)
- Players conçus par des éditeurs de logiciels de signalétique (comme Disign)
BrightSign : la référence du secteur avec un contrôle granulaire
BrightSign est un acteur bien établi dans l’écosystème de l’affichage dynamique. Ses players sont conçus pour être robustes, stables et fonctionner 24h/24, 7j/7 avec un minimum de maintenance. Ils s’adressent toutefois à une clientèle prête à investir selon les modèles.
Cas d’usage typiques
Les players BrightSign sont particulièrement adaptés à :
- Musées
- Aéroports
- Intégrations complexes (capteurs, périphériques personnalisés)
Fonctionnement
Chaque player BrightSign exécute du code BrightScript, un langage propre à la plateforme. Toutefois, les éditeurs de solutions de signalétique n’ont pas besoin de coder manuellement en BrightScript.
La plupart (y compris Disign) s’intègrent via le programme partenaire BrightSign, ou en déployant une archive autorun.zip
contenant :
autorun.brs
(point d’entrée BrightScript)- Les fichiers de l’application
- La logique de runtime, généralement un lecteur web
Une fois installée, l’application peut être pilotée à distance via le CMS de signalétique choisi.
Gestion du firmware
Un point clé : les players BrightSign ne mettent pas leur firmware à jour automatiquement.
- Les mises à jour doivent être déclenchées manuellement via BSN Cloud
- Cela permet un contrôle total, mais implique aussi :
- Un risque de désynchronisation entre firmware et application
- Firmware obsolète = moteur web obsolète (Chromium daté)
Si vous utilisez BrightSign comme lecteur web, cela peut entraîner à terme des problèmes de compatibilité. Il est donc crucial de suivre les notes de version firmware et d’aligner vos choix technologiques avec les évolutions du système.
Performances variables selon les modèles
BrightSign propose une large gamme de produits, allant de modèles économiques à des modèles haut de gamme :
- Les modèles entrée de gamme peuvent peiner avec des applications modernes (JavaScript lourd, animations, vidéo 4K)
- Les modèles haut de gamme prennent en charge :
- Lecture 4K60 multi-zones
- Intégrations capteurs
- Interactivité fluide
Il est essentiel d’adapter le modèle BrightSign au besoin réel de votre application (mémoire, rendu graphique, décodage vidéo), sous peine de subir des ralentissements ou des limitations.
Extensibilité via Nexmosphere
Un avantage unique des players BrightSign est leur compatibilité avec les capteurs Nexmosphere, permettant :
- Détection de présence
- Interaction sans contact
- Déclenchement basé sur la lumière, le mouvement, etc.
BrightSign devient alors une solution puissante pour l’affichage contextuel et expérientiel, notamment dans les lieux immersifs ou à fort trafic.
Players conçus par des éditeurs logiciels
Certains fournisseurs de CMS, comme Disign, vont plus loin en développant leur propre matériel et système d’exploitation, souvent basés sur des plateformes comme le Raspberry Pi, mais pas uniquement.
Chez Disign, nous avons conçu un player basé sur Raspberry Pi, accompagné de notre système embarqué maison : Disign OS.
Pourquoi créer un OS dédié pour l’affichage dynamique ?
Les systèmes classiques comme Raspberry Pi OS, Debian ou Ubuntu sont peu adaptés aux environnements d’affichage embarqué :
- Utilisent des gestionnaires de paquets traditionnels (
apt
), non atomiques - Environnements de bureau lourds → risque d’affichage d’erreurs système à l’écran
- Pas de mode kiosque intégré
- Mises à jour du firmware et de l’app difficiles à automatiser
Disign OS corrige ces problèmes :
- Système IoT embarqué, sans interface graphique
- Mises à jour atomiques via une stratégie de partitions A/B
- Support natif des mises à jour OTA (Over-The-Air)
- Mises à jour firmware + application en transaction unique fiable
- Optimisation mémoire et CPU pour une lecture fluide et stable
Évolutivité et accès aux nouvelles technologies
Parce que nous maîtrisons à la fois le runtime applicatif et le système embarqué, nous pouvons :
- Prendre en charge les nouvelles APIs web dès leur sortie
- Éviter les limites des navigateurs figés (Tizen) ou firmwares obsolètes (BrightSign)
- Implémenter des fonctionnalités bas niveau inaccessibles aux OS généralistes
Même sur un même Raspberry Pi, l’architecture système change tout. Un OS embarqué dédié garantit stabilité, performance et support long terme.
Les players professionnels fournissent ainsi les fondations d’une infrastructure d’affichage dynamique robuste et pérenne.
Aujourd’hui, la plupart des solutions de signalétique, y compris Disign, sont indépendantes de la plateforme matérielle. Que vous déployiez sur :
- Écrans SoC modernes
- Tablettes Android
- Players BrightSign
- Écrans anciens à résolution exotique…
… un player externe rendra presque toujours l’opération possible.
C’est tout l’intérêt du player autonome : il isole l’application de la complexité matérielle, assurant :
- Compatibilité large
- Rendement stable
- Flexibilité d’évolution
Chez Disign, nous avons conçu notre logiciel et notre OS pour incarner cette philosophie. Vous pouvez déployer, mettre à jour et faire évoluer votre parc sans vous enfermer dans une marque ou un constructeur spécifique.
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